« Vous devez être vu par vos hommes; vous ne pouvez pas rester derrière. Il faut être avec les autres […] je crois que diriger ses hommes, ça commence au front, prendre les mêmes risques que ses soldats; c’est là que se bâtit la confiance. […] Le plus important, c’est de les diriger en leur parlant par radio, de leur parler sans relâche. En d’autres mots, il ne faut pas prendre de pause et que personne n’entende plus rien, il faut continuer d’appeler […] Au fond, il faut les amener à se couvrir entre eux à mesure des déplacements […], et on vous entend si vous êtes sur un réseau radio d’escadron ou de régiment, tout le monde vous entend, tous les chars, alors ils comprennent ce que fait l’ennemi et ce que vous faites pour le combattre. On ne court pas partout sur le champ de bataille en tirant n’importe où sans que personne ne se parle.»
Sydney « Rad » Radley-Walters (1920-2015), « as » des blindés canadiens en 1944-1945, commandant un escadron du Sherbrooke Fusiliers Regiment (27th Armoured Regiment)
Cité in C. Leslie Mantle et L. Zaporzan, The leadership of S.V Radley-Walters, Canadian Military Journal, 2009